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Goudes Vibrations
Par Jean-Menelik 1er
De l’inspiration à la réalité… Qui n’a jamais entendu la chanson Good Vibrations des Beach Boys ? Cette dernière a été écrite au siècle dernier et plus précisément en l’an de grâce 1966 et n’a cessé d’être un succès depuis… Je vais donc vous raconter d’où vient son inspiration…
Vous allez me dire : ça y est ! Il va encore nous raconter une histoire … Mais non, il s’agit bien plus que d’une histoire et vous allez comprendre pourquoi car on ne peut l’entendre que dans deux endroits dans Marseille : les Goudes et les Accates – pas celles du XVème mais celles du Xième… Je m’en vais quand même la partager avec vous et casser un peu le mythe.
Rembobinons la cassette, pour ceux qui l’ont connue, afin d’arriver en 1966. Les frères Wilson ont formé le groupe des Beach Boys depuis 2 ans déjà et écrivent les albums à une cadence équivalente à celle de Jul dans sa meilleure forme. Les californiens ressentent le besoin de faire un break et s’inspirent du film The Endless Summer sorti le 15 juin de la même année pour aller promener leurs planches tout autour du monde et font une halte à Marseille pour tester quelques spots de surf avec leurs longboards… Rappelons-nous d’ailleurs qu’à cette époque les plages du Prado n’existaient pas et ils jetèrent leur dévolu sur la plage de la Pointe Rouge…
Ce jour-là, sur la plage, une jeune femme un brin cagole pour l’époque, Juliette des Accates, avait déjà pris place pour prendre le soleil et le bain et pourquoi pas se laisser draguer en tout bien tout honneur par quelques jeunes bellâtres… Ne voilà t’il pas que les frères Wilson remarquent l’aguicheuse Juliette et commencent comme on dit aujourd’hui à la brancher et lui demandent si elle connait un lieu sympa pour finir la soirée : Juliette, pas folle la guêpe, leur propose de prendre leur van pour aller aux Goudes pour finir la soirée. Une quinzaine de minutes plus tard, tout ce petit monde arriva à bon port pour mettre les pieds sous la table d’un des restos de l’époque – ne me demandez pas son nom, l’histoire que je connais ne le dit pas… Une jeune femme, seule, prenait un verre, seule au bar : il s’agissait de Manon digne représentante de la beauté des Goudes ! Les frères Wilson n’ayant pas les yeux dans leurs poches, s’approchent de la jolie demoiselle et commencent à la draguer… Soit dit en passant on peut remarquer que les 2 frangins sont de chauds lapins…
Bien évidemment, Juliette, toujours pas folle la guêpe, remarque le petit jeu pas du tout à son goût des deux goujats, se jette sur Manon et s’en suivit un crépage de chignon en bonne et due forme… Bien évidemment, comme les westerns diffusés à l’époque, le bar se retrouva sens dessus dessous. Courageux et téméraires les Beach Boys prirent les jambes à leur cou devant l’ire des deux furies… C’est ainsi qu’avec cet engambi est née le début de la rivalité de la mémé des Accates de celles des Goudes avec un arbitrage ponctuel de la mémé Cow-Boy mais ceci est une autre histoire… Et que nous sommes passés de Good Vibrations à Goudes Virbations.
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Vé aussi
Il fait un vent à …
Nous connaissons tous la truculente expression imagée : “Il fait un vent à décorner les cocus”. Eh bien savez-vous qu’en parler marseillais et provençal deux expressions proches sont attestées ?
“Il fait un vent à derrabber la queue aux ânes” et “Il fait un vent à débaner les chèvres (ou les cabres ce qui revient à la même chose)”.
Claude se propose de filer la métaphore avec cette expression venteuse en incluant un mot déjà sorti à Motchus ou une variante de ce mot.
D’Endoume aux Goudes : la nuit ma Zik d’un rhéné
Motchus, quand j’y joue, c’est à dire tous les jours, il me faut de la musique dans le Walkman pour m’accompagner. À minuit pile, aux douze coups lâchés par l’Église d’Endoume – j’habite dans la traverse d’à côté – ma longue journée de retraité m’a tellement fatchigué que j’ai besoin d’un tempo nerveux pour quitter mon costume de mouligas et me mettre en action.
I feel Goudes
Alors, Gari, toi aussi, tu en as ras le fly de prendre le 19 tous les matins et tous les soirs ? Toi aussi tu te dis que laisser la moitié de ton salaire en carte de transport, c’est comme écouter du Jul : ca va bien 5 minutes… Toi aussi, depuis que tu as vu que Bernard avait installé sa caravane, tu veux t’installer aux Goudes ? Voilà comment bien faire les choses !
Viens !
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