Bien s’installer aux Goudes en 4 étapes

Etape 1 : la décision.

Eh oui, malheureux… Avant de vendre ton T2 du boulevard Chave, demande-toi d’abord ce qui te pousse à t’installer aux Goudes.  Est-ce vraiment une décision réfléchie ou est-ce qu’un matin, à force d’attendre le 19 au Prado et après un 150^ème « Eh mon vier maintenant », au vu de la foule toujours plus compacte qui s’y presse, tu as simplement vrillé ? Quand tu peux remplacer ton désir des Goudes par un bon Tesmesta, laisse tomber : tu ne pars pas pour les bonnes raisons.

Etape 2 : le nouveau logement

Les options sont nombreuses aux Goudes mais pas à la portée de tous. En effet, il faudrait être un pimpin de Parisien pour croire que tu pourrais acheter un cabanon à la volée. Non, cette option, sauf à pousser Mémé des Goudes un peu trop fort dans l’escalier après l’avoir suffisamment côtoyée pour qu’elle te couche sur son testament, tu peux l’oublier. Parce que ça en fait, des parties de contrées à l’écouter raconter ses souvenirs du far-west.

Ensuite, tu peux toujours envisager une tente quatre places fraîchement achetée à Décathlon Sormiou, mais ça ne peut s’envisager que si Martine et Shanon n’ont pas besoin de brancher leur lisseur et si Caramel n’a pas besoin de caisse pour ses petits besoins (ou l’inverse). A condition de plier la tente tous les matins pour éviter de te faire aligner par la maréchaussée : c’est a priori complètement interdit de bivouaquer aux Goudes. Quitte à tout démonter tous les matins, autant prendre le 19, non ?

Et la caravane alors ? Eh bien la caravane, ce n’est pas interdit mais ce n’est pas complètement autorisé non plus. On l’a donc compris : il peut y avoir des dérogations (le mot officiel pour arrangement), comme pour Bernard.

Voici quelques cas non exhaustifs de dérogation possible : avoir foiré 150 Motchus d’affilée mais sans pour autant avoir marqué mal une seule fois. Etre devenu distributeur officiel des ouvrages de Médéric Gasquet-Cyrus et donc trimbaler le stock qui va avec. Organiser tous les jeudis le Motchus-barbeuc avec un VIP quelconque (Claude, Médéric ou Denis par exemple).

Louer un bateau fait partie des éventualités, et représente un bon compromis entre la vie citadine et l’aventure marine, pour qui ne veut plus se battre avec des trottinettes tous les matins. Mais cette approche n’est envisageable que si les liens familiaux sont forts, au risque de balancer Martine ou Kévin par-dessus bord… Tu as décidé d’investir la vente du T2 dans ton propre bateau ? Renseigne-toi sur les anneaux disponibles d’abord : c’est aussi simple que trouver un cabanon à acheter.

Enfin, il reste la location d’un appartement, pas forcément sur la mer, pas forcément grand, pas forcément en bon état et, surtout pas forcément pas cher.

Toujours partant pour les Goudes ? Alors on continue.

Etape 3 : ce qu’il faut amener.

Le mot d’ordre quand on part s’installer aux Goudes, c’est de voyager léger. Les pizzaiolos livrent jusque là-bas, les soirs de grosses faims, Le Grand Bar des Goudes fera toujours un excellent poisson. Les soirs de soifs, une petite table au 20.000 lieues sous la Bière est tout-à-fait indiquée pour qui n’est pas trop regardant sur la finesse de la nourriture.

Si tu as opté pour l’option caravane – distributeur officiel des ouvrages de Médé, n’oublie pas lesdits ouvrages. Rien que ça, ça fait une jolie remorque.