Motchus, le laïve ou le fantôme de l’Opéra

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Par olivia

Crédit Photo : Chat GPT

Une enquête d’Irène Adler

S’ils avaient su, lorsque la grande famille de Motchus s’est réunie à l’Opéra de Marseille ce samedi d’octobre qu’ils assisteraient à la manifestation flagrante de la légende… S’ils avaient su, les fadas de Mochus, qui serait cette légende…

Mais revenons sur les événements.

Samedi 19 octobre dernier, foyer de l’Opéra, un moulon de fadas du jeu se rassemble, aussi fébriles les uns que les autres, qui lisant GoudesPlus pour se mettre en jambes, qui jetant un œil à ses listes sur cahier Clairefontaine 200 pages, qui révisant son Bouvier ou son « Dites-le en Marseillais » comme un candidat au bac en pleine angoisse avant l’oral de français (ça existe toujours, ça ?). Petits jeunes, fils et filles de joueurs, joueurs aguerris, Maire, Mémé des Accates… : ils sont venus, ils sont tous là !

L’ambiance monte et se tend au fur et à mesure que l’heure fatidique approche et que les rangs se remplissent. La salle est même à deux doigts de balancer le maire, son discours et son ami le maire de Saint-Denis (non mais Saint-Denis, 93, allô), dans le grand escalier de l’Opéra.

L’Opéra, parlons-en. Quelle bonne idée pour y faire dérouler le premier Motchus laïve de la cité Phocéenne. Lieu mythique où les plus grands artistes se sont pressés (ou pas) de jouer et chanter devant un public à la réputation plus que sulfureuse. C’est que le marseillais n’admettant pas la médiocrité (enfin, ça dépend pourquoi…), c’est les poches garnies de tomates pourries qu’il assistait encore au siècle dernier aux représentations, attendant la moindre fausse note pour balancer ses bordilles sur des artistes médusés : « Mais qu’est-ce que je suis venir faire ici chez les fous ? »

L’Opéra, un lieu mythique, donc. Mais un lieu empli d’une légende. Et c’est bien ce à quoi on assiste ce samedi d’octobre. Sinon comment expliquer les faits ?

Tout commence lorsque Médé fait monter sur scènes deux équipes : celle de Laurence (AKA la Reine de Motchus) et Caro (AKA la voix de France Bleu) d’un côté, et celle de Christophe, le champion en titre depuis Venelles avec son fils. L’idée n’est pas de mettre directement les quatre finalistes en scène mais de bien mettre en évidence celles qui s’en croient et ceux qui ont une réputation à défendre. Le hasard fera que Laurence et Caro seront éliminées en demi-finales alors que Christophe atteindra, de nouveau, la phase finale.

Mais ce qu’il faut retenir dans cette histoire, c’est la facilité de Christophe (et son fils) à dégommer en des temps records tous leurs adversaires et à balancer du straïke plus vite que leur ombre. C’est ainsi qu’en finale, le nouveau Lucky Luke du Motchus tord complètement les derniers compétiteurs sur une épreuve de rapidité et remporte, à nouveau, le titre tant convoité de Champion de Motchus. Lui qui n’est même pas marseillais puisque breton. Lui qui n’habite ici que depuis quatre ans à peine. Lui qui… bref, le lecteur aura compris : lui qui, normalement, ne peut pas gagner.

Comment se fait-il donc que, dans ces conditions, Christophe enchaîne les trophées comme l’OM les défaites face au PSG (et le PSG les éliminations en Coupe d’Europe) ? La réponse est pourtant là, sous les yeux de tous. Encore faut-il regarder différemment, comme nous l’explique Saint-Exupéry : « L’essentiel est invisible pour les yeux, on ne voit bien qu’avec le cœur ». Il faut donc savoir sentir les courants d’air, voir les portes battre différemment, s’ouvrir ou se fermer plus vite qu’à l’accoutumée. Prêter attention au téléphone qui ne sonne pas comme d’habitude, au wifi qui déraille… bref à toutes ces petites bizarreries qui ne sont pas censées arriver.

Car soyons clair : la chance, le talent ou encore même l’étude du vocabulaire marseillais tous les soirs avant de se coucher ou tous les matins sur France Bleu Provence vers 7h40 n’y sont pour strictement rien. Ce qui fait gagner Christophe ce samedi, c’est … le fantôme de l’Opéra en personne !

En vadrouille à Venelles la dernière fois, elle avait déjà jeté son dévolu sur Christophe. Samedi dernier, elle regagne ses pénates. Elle ? Eh pardi, elle. Elle. Qui d’autre comme fantôme de l’Opéra pour murmurer à l’oreille de Christophe que la grand-mère de la mémé des Accates ?

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Vé aussi

Wofan ! Tom à l’opéra ?

Un matin, les yeux encore bordés d’anchois, Médé nous envoie un message pour nous dire que le prochain Motchus laïve aurait lieu à l’Opéra de Marseille. Wofan ! C’est pas rien !
On était au cent coups ! Qui fait équipe avec qui ? On révise ou pas ?

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Olivia, l’ex-future sandouichière du Prado

Boostée par des débuts prometteurs à Motchus, à tel point qu’elle s’était proclamée impératrice du Motchus, Olivia avait pris une confiance en elle qui l’avait poussée à investir dans une camionnette à sandouiches au Rond-Point du Prado.
Las, tout ne s’est pas passé comme prévu.

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Bien choisir sa caravane

Alors toi aussi, tu en as marre de faire les allers et retour dans le 19, surtout que, depuis le temps que tu le prends, tu n’es jamais tombé sur Balerdi au volant (tant c’est une légende urbaine, cette histoire…). Toi aussi, tu t’es dit : puisque c’est comme ça, je vais m’installer aux Goudes ? Toi aussi tu veux t’acheter la caravane comme Bernard ?
Bien, gari ! Sauf qu’une caravane, il faut déjà l’acheter et avant même de l’acheter, bien la choisir. Et se poser les bonnes questions.

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