Motchus s’estramborde en laïve à l’Opéra : Y’a rien là !?

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A cadre exceptionnel, affluence exceptionnelle : Après avoir allumé l’étincelle à Venelles en attirant une centaine de participants pour le premier Motchus en « laïve », les organisateurs, en habits de gala, ont vu Marseille en grand : l’Opéra !

Y’a rien là !?

Crédit Photo : Chat GPT

Ce samedi 19 octobre, 150 motchusiens sont présents, Fidelio poste, enchantés comme des flûtes à l’idée de croiser le fer, et les téléphones, pour mettre à l’honneur le parler marseillais. Salle pleine, c’est l’esquichade dure. On peut parler d’Opéra garni, eh.

La presse couvre l’événement : La Marseillaise et La Provence sont là. Pas Le Figaro, qui était de noces, ni Christophe Barbier, en vacances à Séville.

Le maire de Marseille, Payan mais pas payot, ouvre le bal, pas masqué, ni gnasqué, et aïolise l’assistance de motchusiens savants impatients. En d’autres termes, des calés qu’attendent (ohé ohé).

Il rend un hommage mérité à nos deux hôtes. Blaah blatère et Médé blatère. 2 MCs sur la version, ça fait chauffer les testons, et ils savent y faire. Ah ça, pour sûr, Nessun dorma, bien au contraire.

Point de fantôme à l’horizon, tout juste quelques « Eh va te jeter au Ghost ! », « Eh Casper’ encadrer ah ! »

La salle est médusée quand Médéric nous apprend que le mot « resquilleur » est né à l’Opéra de Marseille, rit de bon cœur à chaque familiarité locale qui rappelle des souvenirs à tous, fronce les sourcils lorsqu’est évoqué le tournedos – quoi de plus logique pourtant, qu’un hommage à Rossini à l’Opéra.

Côté scène, ça débat pour savoir ce qu’est un « vrai » marseillais. Mais si l’amour est enfant de l’Ohème, tout amoureux de Marseille n’est-il pas un « vrai » marseillais ?

D’un côté, les Reines de la nuit, les cagoles repenties, ne savent pas encore que les gabians, une fois n’est pas coutume, vont se faire dévorer par les gàrris. Impressionnée mais inspirée par l’endroit, Laurence murmure « Faust’tenir » à Caro. Et dans les faits, en effet, elles sont plutôt calmes.

Face à elles donc, Christophe et Yann, dont les origines bretonno-marseillaises ne sont pas sans rappeler Madame Butterfly. Eh oui, si tu mélanges le beurre et le pastis, ça fait butter-fly !

Bref, je m’égare, Saint-Charles, qui entonne d’ailleurs une version revisitée de son inoubliable La Mamma :

« Ils sont venus, ils sont tous là
Dès qu’ils ont entendu ce cri,
Y’a Motchus à l’Oooopéra ahaa
Ils sont venus, ils sont tous là,
Même ceux qui n’aiment pas l’aïoli,
Y’a même Bernard, y’a même Oli, qui s’enjaillent commeuh des fadaaaass
Avé Marjjjaaaa
….. »

Euh je t’arrête mon Charles, « ils sont venus, ils sont tous là », non pas tous, il en manquait quelques-uns, qu’on espère bien retrouver pour une prochaine édition.

Béa, Eric, Jeff, Pierrot, et les autres, on pense à vous, on vous attend !

Les joutes n’ont pas lieu à l’Estaque, mais elles sont disputées. On va du vier au pachologue en passant, non pas par la Lorraine, on n’est pas des quichasses, mais par la mounine et le garoubi. On tourne autour du pot, quèli-stoire.

Les participants se succèdent sur la scène, on y voit des vauclusiens, des istréens, des varois, et même des bédoulens ! Le français de Marseille est parlé partout.

Verdi-zuit heures, la joyeuse foule disparaît dans l’escalier monumental de l’Opéra, ravie d’avoir passé deux heures de bonheur dans un lieu magique. Et c’est autour d’une pizza qu’une partie de la tchim finira par se demander si Mozart est là.

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Olivia, l’ex-future sandouichière du Prado

Boostée par des débuts prometteurs à Motchus, à tel point qu’elle s’était proclamée impératrice du Motchus, Olivia avait pris une confiance en elle qui l’avait poussée à investir dans une camionnette à sandouiches au Rond-Point du Prado.
Las, tout ne s’est pas passé comme prévu.

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Bien choisir sa caravane

Alors toi aussi, tu en as marre de faire les allers et retour dans le 19, surtout que, depuis le temps que tu le prends, tu n’es jamais tombé sur Balerdi au volant (tant c’est une légende urbaine, cette histoire…). Toi aussi, tu t’es dit : puisque c’est comme ça, je vais m’installer aux Goudes ? Toi aussi tu veux t’acheter la caravane comme Bernard ?
Bien, gari ! Sauf qu’une caravane, il faut déjà l’acheter et avant même de l’acheter, bien la choisir. Et se poser les bonnes questions.

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